Qui suis je ?

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Séverine Praz-Le Guédard
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Qui je suis n’est pas nécessairement une information que vous rechercher ici, si nous sommes amenés à nous rencontrer, nous aurons l’espace et le temps pour apprendre à nous connaître un peu?!

Peut-être serez-vous davantage intéressé-e par le fait de comprendre « pourquoi je fais ce que je fais » ? et c’est d’ailleurs plutôt cela que j’ai à cœur de vous partager maintenant :

D’aussi loin que je m’en rappelle, mes crises d’angoisse et autres attaques de panique remontent à l’adolescence, j’ai 14 ans très exactement, quand, lors d’une représentation de théâtre, (une comédie que joue ma mère en amateure dans ma commune de naissance), au moment du salut, je sens mon cœur s’emballer et se déréguler, une sensation extrêmement désagréable et angoissante, qui me vaut quelques jours plus tard un rv chez le médecin de famille, qui pose le diagnostic de crise de spasmophilie, et me prescrit une cure de magnésium (c’était le traitement que l’on pensait être le plus adapté dans les années 80, les choses ont un peu changé depuis !).

Les cures passeront, les crises elles s’enchaîneront plus ou moins fortes, plus ou moins régulières, avec des symptômes différents de ceux connus à 14 ans mais tout aussi invalidants au quotidien, impactant ma vie sociale et professionnelle, me plongeant en mode survie, jusqu’à la trentaine, période au cours de laquelle la maternité et l’arrivée de ma fille, ainsi que le décès de mon père quelques années plus tard, vont changer radicalement la façon de m’occuper de moi,car je décide de ne plus subir, j’ai 33 ans et je consulte une psychologue pour la 1ère fois.

Nous sommes dans les années 2000, et s’en suivra un long mais constructif et touchant chemin vers moi, mon histoire, mon parcours, mes blessures, mes traumas, et je me met en quête de LA thérapie, LA méthode qui saura accueillir, soulager, apaiser mon mal-être diffus et son lot de symptômes. Je sens que mon corps me parle, qu’il a des choses à me dire, qui nécessitent d’être libérées.
J’apprendrais plus tard que ce n’était pas qu’une question d’époque et de manque d’outils mais également de mon propre rythme d’intégration et d’acceptation, et que les choses se mettent en place quand nous sommes prêt-es à les accueillir.

En 2014, à la quarantaine, un 1er outil me parle plus que les autres : la Cohérence cardiaque respiratoire croise mon chemin, (ou l’inverse, en tous cas au bon moment!), puis l’EFT, et je comprends et expérimente à ce moment là que les pratiques que l’on appelle aujourd’hui psycho-corporelles, constituent une véritable avancée pour retrouver équilibre physique et psychique ; je vais mieux, beaucoup mieux et je souhaite partager cette expérience de vie et en faire bénéficier, celles et ceux qui comme moi, sont restés longtemps dans l’errance de leurs symptômes. Parallèlement, je me passionne pour la psycho-généalogie, l’approche transgénérationnelle, les blessures et traumas d’attachement, la théorie polyvagale, ll’IFS, la communication bienveillante, autant de connaissances et de pratiques qui viennent enrichir mon parcours et ma boite à outils.

Je me forme, (et continue de le faire aujourd’hui, tout en ayant appris à maitriser mon syndrome de l’imposteur!), et d’années en années je me sens à ma place, utile, et puis la posture d’accompagnement c’est un comportement qui m’est familier, et oui, toute petite déjà « j’aidais psychiquement » mes parents, cela porte un nom : la « parentification » et c’est ce qui, en grande partie, explique la survenue de mes symptômes d’angoisse et d’insécurité, car un enfant n’est pas censé s’occuper du bien-être psychique de ses parents, c’est tout simplement l’inverse qui doit être normalement le cas !

Et c’est tout naturellement, une fois encore, que passée la cinquantaine, mon parcours « d’ex petite fille blessée », et celui de maman engagée, qui cherche, comprend, prend conscience, apprend, corrige, expérimente, évolue mais surtout, surtout, continue de prendre soin d’elle pour mieux accompagner son enfant, (même jeune adulte), m’amène à ressentir l’élan de vous soutenir et vous guider vous, jeunes et futurs parents vers votre propre « parentalité confiante », celle dans laquelle, fort de la compréhension et la libération de votre histoire de petite fille et petit garçon, vous pourrez accéder à un espace de sécurité et de confiance pour abordez sereinement votre parcours parental.

Et j’illustre souvent les choses par cette métaphore : en cas de difficultés dans un avion, si nous ne prenons pas l’oxygène nécessaire en tant que parent, pour rester conscient, solide et fiable, qui pour s’occuper efficacement et en toute sécurité de notre enfant ?

La vie m’a appris qu’il n’y a pas de fatalité, pas de déterminisme, quelque que soit notre histoire, notre parcours, plus ou moins chaotique, plus ou moins perturbé, plus ou moins douloureux, nous avons le choix chacune et chacun, de reprendre le pouvoir sur notre état physique et mental, de décider de briser parfois les chaînes d’une transmission malheureuse, pour traverser notre vie d’adulte et notre parentalité avec davantage de sécurité, de joie et de légèreté.
C’est en accompagnant et guidant vers cela, celles et ceux qui en ressentent le besoin et pour qui c’est le moment, que j’ai le sentiment de contribuer à une société, plus équilibrée, plus harmonieuse et plus sereine , au sein de laquelle chacune et chacun vit davantage en conscience et en paix avec lui-même et avec autrui.

VOILA POURQUOI J’AI CHOISI DE FAIRE CE QUE JE FAIS AUJOURD’HUI